Le 18 janvier 2007, excursion à Bruxelles: le quartier des Marolles

Notre guide a commencé par nous commenter la Grand-Place. C'est le centre de Bruxelles. Au moyen âge, c'était la place du marché.

Autour de la Grand-Place se trouvent des maisons de corporations, la maison du roi et l'hôtel de ville.

Ensuite, nous sommes partis vers les faubourgs de Bruxelles. La muraille de la première enceinte, qui délimitait Bruxelles, mesurait 4 kilomètres de long et comportait 7 portes d'entrée. Aujourd'hui, on ne voit plus les portes mais bien les murailles dont l'aspect ressemble à des châteaux forts. Le but des murailles était de fortifier la ville car Bruxelles se situait le long d'un grand axe marchand. Aujourd'hui, cet axe porte le nom d'autoroute E 40 et relie Bruxelles à Cologne. Au XVe siècle,le quartier des Marolles était le quartier des tisserands. Bruxelles était très connue pour ses tapisseries. Chose étonnante, les habitants des Marolles ne sont pas des Bruxellois.
Le quartier des Marolles fait 8 km de long. Nous sommes entrés dans l'église de la Chapelle, un bâtiment de style gothique,comportant des décorations baroques. Dans l'église, notre guide nous a donné plusieurs informations alors que nous entendions résonner les orgues de la Chapelle. Avant, les Marolles comportaient seulement une rue. Maintenant, ce quartier est dominé par le plus grand bâtiment européen de la capitale, à savoir le palais de justice. Mais plusieurs maisons de Marolliens ont dû être détruites pour en permettre la construction. Les habitants des Marolles parlent une langue différente de la nôtre. C'est un mélange de français, d'espagnol, d'hébreux et de flamand. Cette langue est appelée le marollien.

Notre guide nous a raconté quelques faits marquants de l'histoire de ce quartier. Au XVe siècle, un violent incendie a ravagé de nombreuses maisons, beaucoup de gens sont morts et de nombreux tisserands ont perdu leur emploi. Au XVIe siècle, André Vésale, un anatomiste,a été le premier à vouloir pratiquer des expérimentations sur le corps humain dans le but d'en découvrir le fonctionnement, c'était interdit à l'époque. Il pratiquait ses expérimentations sur des cadavres mais il a fini par être arrêté. Au XIXe siècle, un boom économique a provoqué un afflux massif de gens vers la capitale. A cette époque, les riches allaient au théâtre et à l'opéra tandis que les ouvriers qui étaient pauvres n'avaient pas l'opportunité d'y aller. En 1834, Antoine a fabriqué des marionnettes pour les adultes. Parmi quelques pièces jouées pour les pauvres, citons "Le bossu" et "Les trois mousquetaires".

Dans la suite de notre parcours, nous sommes passés devant le "Mont de piété" où chacun peut aller déposer des objets (des bijoux) en échange d'argent (on peut les racheter par la suite s'ils n'ont pas été vendus).

Non loin de là, nous avons vu la maison de l'architecte Victor Horta,
un bâtiment qui abrite aujourd'hui le musée Horta.

 

Puis, nous sommes arrivés dans la rue Haute qui conduit vers le centre de Bruxelles. C'est là que se trouve notamment le Centre Hospitalier Universitaire Saint-Pierre qui était autrefois un hôpital pour lépreux. Des crécelles prévenaient les gens de l'arrivée des lépreux.

Au coin de la rue Haute et de la rue des Capucins nous avons pu admirer une peinture de Quick et Flupke, inspirée d'après les personnages des bandes dessinées d'Hergé, le créateur de Tintin.

Nous avons ensuite débouché sur la Place du jeu de Balle. Celle-ci est aussi appelée Place du vieux Marché. C'est à cet endroit qu'a lieu tous les matins un marché aux puces.

Cette place se situe en face de l'ancienne caserne des pompiers de Bruxelles, transformée en un immeuble d'habitation. Sur la Place du jeu de Balle s'élève aussi une église nommée "église des capucins", un beau bâtiment couleur café. Un peu plus loin, on peut admirer une fontaine construite dans les années '80.

Quelques minutes de trajet plus tard, nous sommes entrés dans l'impasse des Groseilles.

Au XIXe siècle, on a construit des maisons dans des champs. Puis, les constructions se sont toujours plus étendues. Par la suite, des routes ont été construites entre les champs. Elles sont devenues plus tard des cours intérieures et ensuite des impasses. De nos jours, il reste une cinquantaine d'impasses à Bruxelles.

Après nous avoir montré le monument des Marolles, érigé dans la rue du Faucon, le guide a attiré notre attention sur une particularité architecturale du quartier: un ascenseur double qui relie la ville basse à la ville haute. Il a été conçu afin de faciliter la mobilité des personnes âgées et des handicapés. Son utilisation est entièrement gratuite.

A la fin de notre parcours, nous avons encore eu l'occasion de jeter un coup d'oeil sur la Maison Breugel.

Après cette visite enrichissante, nous avons eu droit à du temps libre pour nous balader au gré de nos envies dans la capitale avant de reprendre le train pour rentrer chez nous.